Hello, hello,


Tout petit article que voici.
Et l'occasion de mettre un lien vers un petit projet que j'ai développé la semaine dernière.

Application idéale si vous êtes crevé(e)...

Gentillement appelée, rustine, il s'agit d'une application en Rust qui se veut faire réveil et se configurer très facilement via un fichier texte.
Après le décès prématuré de mon radio-réveil, vous aurez compris que j'ai décidé de ne pas le remplacer et de faire un peu de veille techno au passage.
Rust est un langage plutôt bas niveau, qui, sans être le genre de langage vers lequel je suis amené à me tourner de prime abord, a suscité mon intérêt de part sa gestion particulière de la mémoire.
Aimant me faire mon propre avis, il me manquait de l'essayer.
Ne trouvant pas vraiment ce que je cherchais, ni sur mobile, ni sur PC, c'était une bonne occasion.

Bonne soirée

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je vous propose un article, court, de botanique !

Vous le savez certainement déjà je m'occupe, dernièrement, beaucoup, de mon jardin, verger, ...
En approfondissant, plus encore, mes recherches je suis tombé sur une plante qui a, tout particulièrement, attiré mon attention.

Cette plante est une grimpante, comme le haricot ou la fève, il s'agit aussi d'une fabacée.
Elle est vivace jusqu'à -15°C et initialement originaire d'extrême-orient, mais s'acclimate, semble-t'il, très bien sous nos latitudes, avec des exemples d'introductions aux États-Unis ou plus proche en Ukraine, en Suisse et Italie... Elle apprécie une certaine pluviométrie (> 1000 mm/ an) et idéalement une température estivale assez haute (27°C), bien que se soit une condition optimale et non un pré-requis. En pratique elle s'accommode tout autant du soleil que de l'ombre, ce qui la rend cultivable avec beaucoup de facilité.

Pourquoi un tel intérêt ? Car cette liane capable de ramper sur le sol ou monter jusqu'à plus de 20 mètres de haut est comestible, des feuilles (salade), fleurs (beignets), jusqu'au racines (féculent, notamment utilisé dans certaines confiseries japonaises) et qu'elle possède une croissance de l'ordre de 20 m/ saison, avec une moyenne de 30 cm/ jour. La racine a elle seule, peut atteindre les 180 kg. Avec une taille aussi impressionnante, c'est à la fois une plante exceptionnelle pour utiliser tant en engrais vert que pour l'alimentation humaine ou fourragère.

Si j'en parle, c'est que compte tenu du petit descriptif ci-dessus (d'ailleurs très incomplet sur tous les usages et bienfaits de cette plante, mais aussi sur le cadre historique), j'envisageais d'en planter dans le bas de mon terrain.

Cette plante, Pueraria Montana, ou Kudzu, ou vigne japonaise, ou [insérer ici une pléthore de noms vernaculaires] est toutefois envahissante, très envahissante, ce qui lui vaut, malheureusement d'avoir été interdite sur le territoire, il y a tout juste un mois.


Pour plus d'info :
Wikipédia
Légifrance

Dame nature est parfois pleine de surprises.
Gare aux préjugés d'une nature incomprise.
Routine des saisons, au narquois, est déraison,
Tant que persiste aux lunaisons, sa feuillaison ;
Rendue forte, de fenaison en floraison.

Car est caduc lorsqu'il renonce et lâche prise.
Long et froid est le temps jusqu'au prochain bourgeon.
N'y croire, n'est raison, face au vent qu'il méprise.


Tout cela pour dire qu'à ma grande surprise certains de mes fruitiers (notamment pêchers et cognassiers) n'ont pas perdus leurs feuilles cette année. Avez-vous déjà eu le cas
Les feuilles sont encore vertes pour certains. Elles sont vertes et brunes sur d'autres arbres. Les fleurs sont sur le point de sortir.

Bonjour à tous et à toutes !

Un petit article destiné aux développeurs web, à ceux qui s'intéressent aux questions de vie privée, ainsi qu'aux bidouilleurs en tout genre
Quand on évoque un proxy, on pense souvent à une manière de s'anonymiser sur le web. Certes, mais quid d'un proxy de type debugging pour développer ?
Pour cela, il faut que le proxy propose des comportements spécifiques, dit autrement, des règles, qui, lorsqu'elles sont réalisées pour une url (ou des headers, ...) permettent de charger un fichier à la place d'une page web, de redédiriger vers une autre page web, de modifier la réponse de retour à la volée, etc.

On peut imaginer différents cas d'usages, tels que :
- faire des mocks de webservices lors d'un développement front-end ;
- visualiser le traffic d'une application, voire de tout un système (voir plus bas) ;
- mocker une application qui n'est plus fonctionnelle (licence, serveur HS, le serveur a évolué et l'application n'est plus maintenue i.e changement d'url, non support du HTTPS ou de la redirection HTTP vers HTTPS, ...).

Il s'agit à part entière d'une procédure basée sur un exploit de type "Man In The Middle", de plus, dans certains de ces cas, on s'approche ici du reverse engineering ; je vous laisse seuls juges de ce que vous avez le droit/ l'intention de faire.


Il y a 2 modes d'usages bien distincts :

Le traffic est en HTTP (le cas simple)

Vous pouvez utiliser un proxy, ou développer une application web classique qui accepte toutes les requêtes à la racine du serveur. Dans ce second cas, vous pouvez choisir les technologies de votre choix et retourner la réponse de votre choix (depuis le système de fichier, auto-générée, ou chargée depuis une url).
Cette solution est très évolutive car vous pouvez développer ce que vous avez besoin, notamment y inclure de la logique.

C'est adapaté si vous mockez votre application, mais pas pour faire transiter tout le traffic d'un système, car les requêtes HTTPS planteront lors du CONNECT.


Le traffic est en HTTPS ou mixte HTTP/ HTTPS (le cas réel)

Dans ce cas, une appli custom devient complexe, car elle doit signer les certificats, il est préférable d'utiliser un proxy de debugging.

Dans le domaine 2 applications sont assez connues :
- Fiddler (.NET), que j'ai beaucoup utilisé par le passé
- Charles, probablement le plus avancé, mais ce dernier est payant

On m'a parlé d'une alternative open source récente James (NodeJS), c'était l'occasion de l'essayer. Elle s'avère fonctionnelle bien qu'encore peu mature.


Un cas d'usage

Proxyfier le réseau de votre Android
- sélectionnez votre wifi
- maintenez la sélection sur ce dernier
- dans la popup contextuelle, qui apparaît, cliquez sur "Gérer les paramètres réseau"
- Dans "Proxy" choisissez "Manuel(l)e", puis saisissez les coordonnées de votre proxy IP et PORT (pour mon installation James, par défaut 1338)


Sur votre ordinateur
- Téléchargez James
- npm install (ça dure un petit moment, notamment si vous n'utilisez pas NodeJS habituellement ; par ailleurs, en cas de souci de "syntax error", mettez à jour votre installation de NodeJS)
- npm start
L'installation est prête pour du HTTP. Vos applications en HTTP fonctionneront correctement (pas celles en HTTPS).

Pour le HTTPS, la procédure est ici.
Le dossier de configuration n'est peut-être pas celui annoncé dans la documentation (en tout cas, le mien était différent). Vous pouvez connaître ce dossier en survolant le petit label indiquant si oui ou non, la configuration HTTPS est effective.

Il ne reste plus qu'à regarder le traffic et à écrire vos propres règles pour redonner vie aux applications qui ne fonctionnent plus, filtrer les appels de publicité, ajouter des logs, ... bref, suivre votre inspiration.


Et si à tout hasard vous tentiez l'expérience, combien pensez vous qu'une application Android fait-elle de requêtes lorsque vous la démarrez ? Et quelles sont les informations qu'elle remonte ? Et quand les applications sont fermées ?



Amusez-vous bien !


Pour les breton(ne)s, le temps est à la neige, si vous prenez la route, soyez vigilants.

Amis rôlistes, joueurs et joueuses de l'imaginaire,

Pré-chauffez vos dés et réservez votre week-end, le Festival C'hoari Ar Roll est de retour !
À l'ENSSAT, Lannion, du 27 janvier 10h au 28 janvier 12h, sans interruption.
L'entrée y est gratuite.

Bon jeu à toutes et à tous !