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Une histoire, des projets

July 26 2019

Salut à tous et à toutes,

En particulier, à ceux de mon entourage qui développent et à qui s'adresse plus précisément ce post.
Suite a des soucis avec mon PC qui va avoir besoin de partir en réparation (il faut compter 3 semaines), j'ai repris mon PC portable précédent.

Si une des raisons du changement était l'aspect puissance, afin de remonter un environnement temporaire, le besoin de libérer de l'espace disque s'est lui aussi fait ressentir.
Pas le choix, on s'empare d'une paire de gants et d'un casque de spéléo avant de s'élancer dans le parcours archéologique de dossiers et fichiers.
Parmi ces dossiers je suis retombé sur des backups de backups de backups, ... de workspaces. Et dans ces workspaces, une fois retiré les doublons (de backups) : des dizaines et dizaines de projets personnels.
Cela m'a amené à me poser la question de "pourquoi des backups ?". Je connaissais et utilisais GIT bien avant la plupart de ces projets et pour ceux pour lesquels ce n'était pas le cas, je connaissais SVN depuis mes débuts avec le code. À quoi sert GIT, selon moi : sauvegarder, historiser, collaborer. La plupart de ces projets étant de petite ampleur (quelques jours tout au plus), le besoin d'historiser n'était pas présent. C'est projets étant d'ordre personnel, je n'avais pas, à cette époque tout du moins, l'intention de les partager ou de permettre à d'autres de les modifier, pas plus que le besoin d'y accéder depuis d'autres PCs. Le seul besoin donc était de les sauvegarder. Un backup était donc suffisant.
Jusqu'à présent, donc, du GIT pour mes projets pro, des backups pour mes projets perso non open-source.

Ce qui est intéressant, ensuite, c'est de se pencher sur ces différents projets. Quels sont-ils, pourquoi les a-t'on fait, comment, ...
Il y a des projets de toutes sortes, du front-end, du back-end, du client lourd, de l'Android, des jeux-vidéos, ... Avec des utilisations diverses et variées, allant du proto websocket pour un chat en passant par la génération de captchas, de chatbots, des crawlers, des utilitaires pour le JdR, ou des protos rapidement abandonnés (aka "Real monster", un Pokémon GO, plusieurs années auparavant, qui me semblait bien trop long à développer seul si on y ajoute la partie design graphique, visuels, ...).

Derrière ces projets, il y a de multiples raisons de les développer, de la passion pour cette activité dont naît de la curiosité, de l'intérêt, un besoin de progresser, de comprendre et maîtriser une technologie, une api, une méthode, une pratique, ... pour faire de la veille, ou lorsque l'on en est pas le bénéficiaire final, pour rendre service ou faire plaisir à la personne à qui on offre ce projet.

Regarder ces projets, avec le recul, est une véritable introspection. L'occasion de voir son propre cheminement technique, technologique, de pratiques. C'est aussi une réelle satisfaction de constater que l'on a pas stagné, mais au contraire, évolué, progressé par la maturité et l'expérience.
Je me lasse des choses, mais pas de cette activité où j'apprends chaque jour qu'il me reste encore à apprendre.

C'est aussi l'occasion, puisqu'il s'agissait du but initial de la manœuvre, de faire un tri, un bon nettoyage. Tout d'abord, supprimer les projets dont on est pas l'auteur (des clones Github, notamment, pour tester des projets), supprimer ceux qui ne sont plus pertinents, sont obsolètes ou devenus inutiles. Pour ceux qui restent, les archiver sous GIT et se rendre compte qu'on en a archivé près d'une quarantaine et qu'on a pas encore terminé de déterrer des fossiles.

Alors, si vous aussi avez des vieux projets qui traînent sur un disque, dépoussiérez-les un peu à l'occasion, ils sont riches d'enseignements et de souvenirs.

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Hiryu